Les Amis de Garabandal

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Le Feu sacré du tombeau du Christ.

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Les voyantes.

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LES VOYANTES ET LEURS FAMILLES

 

Arrêtons-nous quelques instants ici pour faire plus ample connaissance avec les quatre voyantes, au début des apparitions.

 

La plus âgée, Conchita née le 7 février 1949, vient d'avoir 12 ans. Jolie brunette, pleine de vie et d'entrain, elle est la seule fille d'une veuve, Aniceta Gonzalez. Elle a trois frères plus âgés qu'elle, Serafin, Aniceto et Miguel. Ils possèdent un petit troupeau gardé par deux des garçons dans la montagne, tandis que l'aîné travaille dans les mines, au pays de Léon.

Ils habitent une petite maison à l'extrémité du village. La cuisine familiale, à l'âtre surélevé, est pauvrement meublée. C'est là que nous allons assister à l'une des plus surprenantes extases de l'enfant.

 

Maria-Dolorès, que l'on appelle Loli, est la seconde des six enfants du Maire, Ceferino Mazon. A tous égards, celui-ci est la réelle autorité du village. Il tient une sorte de petit café où se réunissent les hommes. Loli souriante, silencieuse, obéissante, aide sa mère, et s'occupera plus tard, sans cesse, de Gua­dalupe, la dernière petite sœur. Elle a aussi 12 ans.

Ces dernières années, Loli souffrait d’un lupus aux poumons, et c’est avec tristesse que nous avons appris son décès qui l’a conduit vers sa demeure éternelle, dans la soirée du lundi 20 avril 2009 à 20h00, heure locale USA (soit 02h00 du matin, heure de la Suisse). Elle est décédée à son domicile, entourée de toute sa famille présente à son chevet. Maria Dolorès Mazon, née le 1er  mai 1949, a épousé le 2 février 1974, à Brockton (USA) Francis Lafleur, d’origine franco-canadienne. En 1984, ils habitaient Haverhill dans le Massachussetts. Ils ont eu 3 enfants : Francisco-Ceferino né le 31.05.75, Mélania-Maria née le 28.04.80, Mari-Dolorès née le 01.08.1981. Nous avions espéré qu’elle serait guérie le jour du Grand Miracle, mais visiblement le Ciel en a décidé autrement.

Loli connaissait l’année de l’Avertissement mais n’avait pas pour mission de la révéler ; sa mort n’a donc aucune incidence sur les évènements à venir.

Merci de ne pas l’oublier dans vos prières.

 

Jacinta est une ravissante et fraîche petite fille. Ses parents sont parmi les plus démunis du village et leur maison est particulièrement pauvre. Pourtant l'accueil y est fort hospitalier. Très travailleur, le père est, de plus, un croyant à la foi inébranlable. La maman, Maria Gonzalez a un visage avenant com­me celui de sa fille.

Timide, réservée, Jacinta a 12 ans. C'est la plus secrète des quatre voyantes, et, peut-être la plus profonde.

 

Maria-Cruz enfin, plus jeune d'un an, elle est aussi grande que ses trois compagnes. Elle a un caractère plus renfermé et elle est d'une famille moins fervente; son père, dit-on, va peu à la messe.

Par la suite, elle aura les extases les plus profondes et les plus douloureuses, du moins en apparence ; les moins fréquentes aussi. Pour elle, les apparitions se termineront définitivement le 12 septembre 1962.

Plus tard on discernera  sur son visage le regret de ne plus avoir vu la Vierge et pendant un certain temps elle commencera à douter de l’authenticité des apparitions qui ont eu lieu à Garabandal ? La Vierge avait d’ailleurs prédit que cela lui arriverait.

Pendant plusieurs années elle semble tourmentée, voir même révoltée et le 17 juin 1984, alors qu’elle a 34 ans, mariée depuis 14 ans et mère de quatre enfants et la seule vivant encore en Espagne, elle a des propos étonnants lors d’une interview donnée à Santander.

(Victor Gijon, extrait de l’interview)

«Je n'ai jamais vu la Vierge aux pins ou n'importe quel autre personnage céleste. Je pense que si cet après-midi du 18 Juin Conchita n'avait pas été avec nous dans le jardin de l'enseignant, cette histoire n'aurait jamais été orchestrée et San Sebastian de Garabandal serait resté à jamais dans sa routine habituelle et sa tranquillité.

J’avais déjà dit devant le comité institué par l'évêque de Santander, au début des prétendues apparitions de la Vierge et l'archange Michel: Je n'ai jamais vu la Vierge, ni l'ange.»

Mari Cruz avoue son opposition à ceux qui ont fait de Garabandal un centre de pèlerinage et dit aussi avoir essayé de prévenir les gens mais que personne ne voulait l’écouter !

En avril 2006, revirement complet lors d’une autre interview !

Quel âge aviez-vous lorsque vous avez eu vos enfants ?

J’avais 20 ans pour Ignacio, 24 ans pour Lourdes, 27 pour Juan Carlos et 30 ans pour Gabriel.

Votre mari est-il catholique ?

Oui.

Lorsque vous vous êtes marié, certaines personnes ont dit que votre mari était communiste.

Mon beau-père était très actif dans le parti communiste, mais lorsque la guerre civile espagnole s’est terminée il a été abattu car il était resté loyal au parti.

Quel âge aviez-vous durant la première apparition ?

J’avais 10 ans. La première apparition a eu lieu le 18 juillet 1961 et ce même mois, le 21 juillet, je célébrais mon 11ème anniversaire.

Qu’avez-vous ressenti lors de la première apparition de Saint Michel Archange ?

J’étais confus, je ne savais pas que c’était Saint Michel, mais je savais qu’il s’agissait d’un ange.

Quand avez-vous su qu’il s’agissait de Saint Michel, qu’il a parlé pour la première fois et qu’il vous a dit que la Vierge apparaîtrait le lendemain ?

Je ne me rappelle plus.

Étiez-vous heureuse lorsque vous avez vu la Vierge ?

Oui! Plus encore maintenant car j’ai l’impression qu’il s’agissait d’un très beau rêve et il m’arrive encore de me demander si ça s’est réellement passé.
Au moment des apparitions tout cela me paraissait naturel, mais j’étais un peu nerveuse en pensant à ce que les gens disaient de moi.

Votre mère se souvient qu’un jour, alors que vous étiez en train de vous verser un verre de lait, vous êtes tombée en extase et avez traversé tout le village sans en renverser une goûte.

Je ne me souviens pas.

Vous souvenez-vous lorsqu’un jour vous vous rendiez à l’Église et que vous marchiez toutes les quatre de front, vous avez traversé un ruisseau sur une planche juste assez large pour une personne et que les autres marchaient dans le vide sans se mouiller ?

Non, je ne me souviens pas.

Appartenez-vous à un groupe de prière qui prie la Sainte Vierge ?

Oui, nous nous réunissons chaque semaine pour prier.

Qu’avez-vous vu durant les apparitions qui vous avait préoccupé ?

Durant les apparitions j’étais très émotive mais pas anxieuse. J’étais sereine même si on m’a dit que parfois je pleurais. C’était un peu comme si me trouvais dans le présent, le passé et le future en même temps.

Savez-vous quelque chose à propos du moment où arrivera le châtiment ?

Je ne me souviens pas du moment, mais seulement un peu du châtiment lui-même.

Qu’avez-vous ressenti en prenant connaissance de l’Avertissement, du Miracle et du Châtiment ?

L’Avertissement a été mal interprété par certains qui l’on vu comme une chose menaçante. Personnellement je le vois plutôt comme un père ou une mère qui réprimande et essaye de corriger, de façon non agressive, son enfant qui s’est mal conduit.

Je n’ai pas d’informations au sujet du Miracle et en ce qui concerne le Châtiment, il peut être mitigé ou même évité si les gens retournent à Dieu.

(Fin de l’extrait de l’interview)

 

De taille et de poids normaux pour leur âge, les quatre voyantes sont de solides petites montagnardes. De l'avis des médecins qui les ont examinées et réexaminées, elles ne présentent aucune anomalie physique.

Si nous les comparons aux enfants de la ville nous trouverons leur développement intellectuel en retard de deux ou trois années ! Il y a tant de choses qu'elles ne connaissent pas encore, n'étant jamais sorties de leur village natal... et Garabandal ne pos­sédait évidemment, ni télévision, ni cinéma.

 

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